Le club minier ne semble pas trouver le bon cap.
L’Etoile minière s’apprête à vivre un été chaud, même très chaud. La peur hante les esprits et le club navigue à vue. Depuis son accession parmi l’élite en (2013-2014), les fins de saison ont été souvent palpitantes et remplies de moments intenses. Déjà, une décennie dans la cour des grands, et le calvaire perdure pour les tifosis. Pour l’ESM, la fin de la saison écoulée a été marquée par les souffrances du maintien. Egalement, le club s’est retrouvé sans candidat pour suppléer son président sortant.
C’est dire le marasme dans lequel baigne le club minier, partagé entre la joie de pérenniser son séjour en Ligue 1, mais qui doit faire face à l’absence de prétendants à la présidence.
Un maintien miraculeux
Après l’euphorie et la joie du maintien, subsiste une inquiétude quant à l’avenir du club, car le mandat du président actuel a expiré. A la tête de l’ESM depuis 2019, Mohamed Dinari, qui a joué un rôle clé dans la gestion du club, campe sur sa position et ne se représentera pas pour un nouveau mandat.
Les avis sont mitigés sur son mandat à la tête du club « sang et or » du bassin minier, mais empressons-nous de dire qu’il n’a pas été servi par la chance à cause de certains aléas sur lesquels il a buté, tels que le fameux dossier du renouvellement du tapis du stade, contraignant ses protégés à faire le SDF, sans omettre le concours de la CPG (principal pourvoyeur de fonds) qui n’est pas allée de pair avec les exigences de l’étape, et qui a souvent faussé les préparatifs du club.
En corollaire au maintien assuré dans les ultimes journées, non sans souffrances, son mérite est d’avoir su gérer, en temps de crise, les finances en réduisant le déficit de plus de 50 % pour l’exercice écoulé avec un excédent de trésorerie estimé à 39.000 dinars.
Les défis d’une présidence non comblée
Après 4 ans à la tête du club, Mohamed Dinari a décidé qu’il est temps de passer le flambeau à une nouvelle génération de dirigeants. Cependant, cette décision a pris de court les membres du club qui n’avaient pas anticipé l’absence de candidats potentiels pour le remplacer.
Le désistement de candidats — pour le moment — à la présidence du club soulève des préoccupations quant à la stabilité et à la direction future du club minier.
L’ESM risque de se retrouver dans une situation d’incertitude, ce qui pourrait impacter les préparatifs pour une 11e saison avec les pros.
C’est un nouveau défi inattendu face auquel se retrouvent les miniers, la situation demeure tendue, mais l’optimisme persiste tout de même. Il y va de sa progression sportive comme son développement à long terme.